Depuis quelque temps maintenant, il y a une réappropriation par un style de cinéma horrifique, de nombreuses propriétés intellectuelles entrées dans la culture populaire pour leur nature enfantine. Cendrillon est la dernière en date à bénéficier de ce traitement avec « Cinderella’s Curse » de Louisa Warren. Pour Noël 2022, nous avions eu le droit à « The Mean One » de Steven LaMorte, puis cette année le Slasher « Winnie-the-Pooh : Blood and Honey » de Rhys Wake-Waterfield. Sans parler du Papa Noël robot, killer dans « Christmas Bloody Christmas » de Joe Begos.
Vous l’aurez compris, la plupart de ces productions correspondent à un cinéma bis fauché, frôlant même parfois le Z et l’amateurisme. Mais c’est aussi un cinéma généreux et sincère, dont le but est avant tout de pouvoir divertir de la manière la plus inattendue et fun. Il cible un public qui ne recherche plus tant les sensations fortes que la proposition d’un spectacle régressif et con sur les bords.
« Cinderella’s Curse » reprend l’idée du Cendrillon de Charles Perrault pour mieux le pervertir. Alors certes le conte original est déjà horrifique et se prête à cette tournure cinématographique. Mais bien entendu, si on vous dit Cendrillon, la première chose à laquelle vous pensez, c’est cette petite sucrerie acidulée sortie des Studios Disney en 1950, où l’horrible film de Kenneth Branagh en 2015.
Louisa Warren : Une vie dans le Bis
Au vu de la filmographie de Louisa Warren, cette nouvelle immersion dans l’univers de Cendrillon et de Perrault s’annonce haute en couleur rouge. La réalisatrice est à l’origine de titre comme « Bride of Scarecrow », « Curse of the Scarecrow », « Scarecrow’s Revenge », « Vengeance of the Leprechaun’s Gold », « Leprechaun’s Rage », « The Cojuring Plastic Surgeon 1 & 2″, et la saga des cinq « Tooth Fairy » réalisée entre 2019 et 2022. Louisa Warren s’est spécialisée dans un cinéma bien de niche, abordant des mythes et des légendes populaires, pour en livrer des films d’Horreur, bas de gamme, et parfois franchement très mauvais. Mais n’oublions pas, le cinéma est un art hautement subjectif.
Le film sera écrit par Harry Boxley, déjà à l’origine de « Easter Bunny Massacre : The Bloody Trail », dans lequel apparaît Kelly Rian Sanson, qui jouera le rôle de Cendrillon. Habituée du genre, elle a déjà joué dans « The Nutcracker Massacre », « Curse of Humpty Dumpty » ou encore « Curse of Jack Frost ». Vous pourrez également la retrouver cet été en arrière-plan dans quelques séquences de « Mission » Impossible — Dead Reckonning » et le très attendu « Barbie ».
En attendant, voici quelques images de l’actrice dans les premières captures du « Cinderella’s Curse » à venir :
Ces images ne sont pas sans rappeler le terrifiant « Snow White : A Tale of Terror » de Mchael Cohn, sortie en 1997. Le film mettait en scène Sigourney Weaver dans le rôle de la belle-mère et Sam Neil dans le rôle du père. Les contes moraux de Perrault ou de Grimm on un potentiel horrifique assez incroyable et il est même étrange qu’ils n’aient pas été avantage adaptés. D’autant plus qu’ils sont tombé dans le domaine public.
La sortie de « Cinderella’s Curse » est attendue dans le courant de l’année.
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