The Shining

Stanley Kubrick, U.S.A, 1980, 146 min

Il s’avère toujours délicat de se confronter à un chef-d’œuvre de la trempe de « The Shining ». Le film est tellement entré dans la culture populaire que même sans l’avoir vu il est possible d’en connaître les scènes clés. L’interprétation de Jack Nicholson étant devenue légendaire, le métrage a souvent été cité. Tout a été dit, ou presque, en bien mieux et en détail, l’intégrant définitivement au sein de notre culture populaire.

D’un maître littéraire à un maître de cinéma

Au départ, il s’agit du troisième roman de Stephen King, publié en 1977, qui rencontra un succès formidable en librairie. À Hollywood, l’émergence de cet auteur estampillé horrifique intéresse de plus en plus les producteurs. En 1976, son premier roman « Carrie » est adapté au cinéma par Brian DePalma, une réussite critique et publique, qui en 1979 mène son second vers la télévision pour « Salem’s Lot », par Tobe Hooper. C’est également un succès, ce qui conduit naturellement son troisième livre vers les joies de l’adaptation sur le médium visuel.

l'Overlook de nuit dans The Shining
l’Overlook, hotêl légendaire du lore d’Hollywood Nightmare

Warner Bros acquiert les droits du roman, et rapidement Stanley Kubrick, réalisateur légendaire, dont l’impact sur le septième art se constate encore de nos jours, se montre intéressé. Il prend en charge le projet, et c’est le début d’une aventure incroyable, presque aussi terrible derrière, que devant la caméra. Perfectionniste, Kubrick à une vision propre de son art, et se réapproprie totalement l’œuvre de Stephen King, au point d’en livrer une version qui n’a plus grand-chose à voir avec le bouquin.

Changement de médium, changement d’ambiance

Le roman suit Danny, un enfant doté de pouvoir surnaturel (le « shining » du titre), alors que son père, un alcoolique repenti (qui à l’occasion tapait sur sa femme et son rejeton), sombre lentement dans la folie. Manipulé par les fantômes de l’établissement, à la fin du livre Jack Torrance reprend momentanément ses esprits et fait sauter la chaudière. L’hôtel explose, lui avec, sous les yeux de Danny et sa mère.

Shelley Duvall, Danny Lloyd et Jack Nicholson
Les Torrance, une famille qui respire la joie de vivre et l’harmonie !

Avec cette histoire, Stanley Kubrick en profite pour explorer la psyché la plus obscure qui peut résider au creux d’un être humain fragile, attiré inlassablement vers les abîmes d’une folie destructrice. C’est donc Jack Torrance qui devient le personnage clé du récit, une idée plutôt bonne, puisque cela ne donne pas l’impression de revoir ce qui a été lu. Kubrick s’appropria tellement l’œuvre comme la sienne, que King se montra très mécontent de la tournure de l’adaptation. Mais personne n’a raison ou tort. Les motifs mis en lumière par King s’avèrent légitimes, il est dépossédé de son œuvre. Mais la démarche de Kubrick se montre justifiable, car en tant qu’auteur, il se réapproprie le travail d’autrui, pour en donner sa vision.

Le calvaire de Stephen King

C’est bien simple, l’auteur du Maine déteste le film, et il ne se prive pas, encore aujourd’hui, de le rappeler. Mais pour le comprendre, il faut prendre en compte son vécu durant le tournage. Il explique pourquoi il a une dent si sévère, voire un bridge complet, contre ce qui est considéré comme un chef-d’œuvre incontestable du cinéma d’horreur, et qui le reste 40 ans après. Stanley Kubrick voulait s’assurer que la vision qui était la sienne demeurait raccord avec celle de Stephen King, bien qu’au final elles s’avèrent diamétralement opposées. Lors du tournage, le réalisateur passait sans arrêt des appels à Stephen King pour lui ce qu’il pensait des modifications apportées. Il lui disait aussi ce qui ne fonctionnait pas dans son roman, ce qui lui semblait faible et qu’il pouvait améliorer.

Un type en costume d'animal et un homme en costard dans The Shining
Une certaine idée du bizarre…

Ces coups de téléphone inopinés pouvaient tomber autant en journée, qu’au beau milieu de la nuit. L’expérience se révéla grandement désagréable pour King, justifiant son ressenti négatif envers le film. Pourtant, le fait d’avoir pris autant de liberté avec le matériau d’origine permit à « The Shining » de devenir une œuvre originale, et inattendue. Première incursion dans l’épouvante pour Stanley Kubrick, qui durant sa carrière a tapé un peu dans tous les genres avec succès, il est peu étonnant qu’il fonctionne aussi bien. (Eh non, « Orange Mécanique » n’est pas un film d’horreur, mais une dystopie anticipative.)

Le calvaire de Shelley Duvall

La production malsaine aurait pu s’arrêter là, le harcèlement de Kubrick envers King aurait pu suffire, mais il alla encore plus loin, attaché à une vision du réalisme. Son œuvre précédente « Barry Lyndon », une aventure picaresque située au XVIIIe siècle, fut par exemple éclairée uniquement à la lumière naturelle et à la bougie. Cela permet de bien visualiser le jusqu’au-boutisme du mec. Durant la production de « The Shining », il a estimé que la comédienne interprétant la mère, Shelley Duvall, devait être mise sous pression, pour mieux exprimer la peur de son personnage.

Shelley Duvall avec une batte de base ball dans The Shining
Shelley Duvall, qui aurait très certainement aimé enfoncer cette batte dans le crâne d’un certain Stanley K…
Et on la comprend !

Pour l’actrice, le vécu du tournage devint un véritable traumatisme. Comédienne plus que prometteuse, qui avait alors derrière elle 10 ans d’expérience à Hollywood, elle ne s’en relèvera pas. Cela se ressent sur la seconde partie de sa carrière, plutôt médiocre. Sur le plateau, Kubrick se montra si immonde avec la comédienne que s’en devint littéralement du harcèlement. Des images de tournages témoignent de la cruauté avec laquelle elle fût traitée. Insultes, colère ou informations contradictoires pour qu’elle se plante dans sa scène, tout pour donner à Kubrick des excuses pour lui gueuler dessus, autant dire que pour elle ce fût un véritable cauchemar. Il paraît irréaliste aujourd’hui d’imaginer un tel spectacle de mauvaise foi.

Shelley Duvall avec un couteau
Shelley Duvall, qui aurait très certainement aimé planter ce couteau dans le ventre d’un certain Jack N…
Et on la comprend !

Mais le pire c’est que Kubrick n’avait absolument rien à reprocher à Shelley Duvall. C’était uniquement pour la mettre en condition. Et à l’écran c’est incroyable, parce que ça se voit qu’elle est terrorisée, fatiguée, à bout de nerfs. Cette méthode totalement discutable n’est pas vraiment justifiée, et en regardant la suite de la carrière de Duvall, a laissé des traces. Le tournage atroce s’est clairement répercuté, de manière négative, sur ses ambitions. Après les années 1970, où elle a beaucoup tourné pour Robert Altman, la suite demeure une dégringolade dans des productions miteuses.

Jack Nicholson : Enter the Madness

Mais la malheureuse ne fut pas maltraitée que par Stanley Kubrick, un autre homme se joignait au harcèlement. L’acteur principal, ou la raison pour laquelle « The Shining » demeure un chef-d’œuvre, mais qui est aussi paradoxalement son plus grand défaut : Jack Nicholson. Le comédien, réputé pour incarner excessivement ses rôles, s’imprégna totalement de Jack Torrance, au point de frôler également la folie la plus furieuse. Faisant vivre un véritable calvaire à la pauvre Shelley Duvall. Plus qu’habité, Jack Nicholson est dans ce film complètement envouté. Il y livre l’une des prestations des plus impressionnantes de sa carrière. Et elle en compte un grand paquet.

Jack Nicholson
Du génie à la folie, on le sait…

Terrifiant, c’est tout ce qu’il est dans cette œuvre, où il dégage un « je-ne-sais quoi » d’hypnotique, par le biais d’une performance ne pouvant laisser qu’admiratif. Le type se donne à fond, au point de se montrer incroyable de justesse. Le récit, centré sur sa chute vers une folie des plus pures, magnifie le personnage à chaque apparition. Cependant, sa manière de vivre cette partition ne représenterait rien, si en face il n’y avait pas une Shelley Duvall totalement imprégnée par son rôle. Subissant une violence hors caméra, la peur qu’elle transpose à l’écran est des plus authentique. Il faut pour mieux comprendre s’imaginer, juste cinq secondes, l’état d’esprit dans lequel elle devait se trouver pour donner la réplique à Jack Nicholson, possédé par ce type devenant complètement taré.

Sa qualité et son défaut : Jack Nicholson

Nicholson demeure également le plus gros défaut, car son omniprésence assène à « The Shining » des airs de « Jack Nicholson show ». L’arc narratif principal gravite à côté de lui et de l’hôtel, quand dans le livre c’est un arc annexe, venant alimenter l’axe premier, autour du pouvoir de Danny). Le bâtiment devient ici un organisme vivant, avec des fantômes victimes d’un lieu qui les collectionne depuis sa construction, l’omniscience de Jack Nicholson fait perdre un peu de vue les enjeux dramatiques de l’œuvre. Dès le départ, Stanley Kubrick oriente ses angles de caméras pour rendre Jack Torrance terrifiant, avant même qu’il bascule dans la folie. L’homme semble déjà en perdition, avant que l’Hôtel prenne le contrôle sur lui, en s’appuyant sur ses faiblesses.

Jack Nicholson
…il n’y a qu’une bouche en cul de poule !

La portée du métrage se réduit dès lors au personnage, et son interprétation dépassant tout les limites. Derrière la caméra ce n’est pas un débutant, et la mise en scène virtuose de Kubrick, ayant influencée plus d’une génération de cinéastes, parvient à capter tout le magnétisme de Nicholson. Telle une bête emprisonnée, il est contenu durant tout le film, puis relâché dans les dernières minutes, par l’expression d’une débauche de folie furieuse qui fait froid dans le dos. Lors de l’ultime acte, il est un animal sauvage sorti de sa cage, qui détruit tout sur son passage. Le rouleau compresseur Nicholson magnifie en une séquence finale, 2 h d’un métrage frôlant alors les limites du gothique, faisant entrer « The Shining » au panthéon de l’Horreur.

Un cinéaste au sommet de son art

Avec sa mise en scène aérienne, qui semble « flotter » dans les couloirs vides de l’Overlook, Kubrick vient capter la peur directement à sa source. L’expression des corps de ses personnages cristallise une terreur qui n’est pas montrée immédiatement à l’écran. Ce n’est pas un banal film de trouille, avec Jump scare et violons aigus. Ce n’est pas. La peur présente ici est profonde, charnelle, le frisson ne venant pas nécessairement de l’horreur, mais plutôt de son absence. Au départ, rien de particulier ne se passe, les apparitions ont peu de fondement, et bien qu’inquiétantes, plus que terrorisantes, elles semblent surtout le résultat de l’imaginaire des personnages. En ne filmant rien d’autre qu’un hôtel, Kubrick parvient à le rendre vivant, lui faisant occuper une place centrale du récit, tel l’un des protagonistes principaux, ce qu’il est.

Les jumelles dans The Shining
Les jumelles les plus traumatisantes de l’Histoire du cinéma horrifique

Cet antagoniste comprend vite les faiblesses d’un Jack Torrance fragile, donc une proie facile. Avec son hall immense et vide, ses couloirs aseptisés et une lumière toujours claire, ce n’est pas une manière habituelle de créer la peur et l’angoisse. Et c’est sans doute là que réside le secret de la réussite du film : il n’a nul besoin d’en appeler à des artifices pour coller les miquettes au spectateur imprudent. Rien que la séquence d’introduction annonce la couleur, avec ce plan aérien de jour au-dessus d’un lac, au cœur des montagnes du Colorado. Une voiture roule sur une route au bord du fleuve, le tout accompagné d’une musique minimaliste, se résumant à la résonnance de cuivres inquiétants, entêtants et lancinants. L’ambiance terrifiante est posée, en quelques secondes, avant que quoi que ce soit ne se soit passé à l’écran. Et le tour est joué.

Une plongée épique dans les tréfonds de la folies

C’est virtuose parce que par une économie de moyen, jamais la mise en scène de Kubrick ne se fatigue à essayer de faire peur, c’est l’ensemble qui fout la trouille. Les travellings, les plans larges et vides et les dédales de couloirs, tout cela est transcendé lors de la dernière séquence en extérieur, dans la nuit et le froid, à l’intérieur d’un labyrinthe de haies. Tout dans le film monte ainsi crescendo, pour arriver à cette conclusion explosive. Non pas l’explosion de l’hôtel par Jack Torrance, pour protéger sa famille lors d’un court flash de lucidité, comme pour se faire amender de son comportement.

Danny Lloyd dans The Shining
Vous le ressentez là le malaise ?

L’éruption la plus terrifiante se passe dans la tête de Jack, le type switch complètement, décompression style. Il n’est clairement plus là, l’hôtel a pris le dessus, et le voilà faisant partie des lieux.C’est alors qu’il se met à pourchasser sa famille dans le but de la trucider. Cela le pousse à l’extrême, jusqu’à aller mourir bêtement de froid, après un dernier effort pour dégommer son fils. Sauf que ce n’est plus Jack Torrance, à ce moment-là il est l’Overlook. Là où le livre de Stephen King se termine par l’expression d’un happy end salvateur, le film de Kubrick se conclut sur une note des plus sombre. Jack a tout perdu : sa santé mentale, son combat contre l’alcool, et sa famille. Il n’a plus rien, il n’est plus rien. End of the story.

Portrait sans concession d’une famille malade

« The Shining » c’est un portrait de la famille américaine bien sous tous rapports, mais qui dans l’intimité a subi un drame, duquel elle se remet doucement. Elle apparaît équilibrée, alors qu’elle s’avère dramatiquement dysfonctionnelle. Jack est un alcoolique repenti, violent et sur la corde raide. Un constat d’échec de la famille nucléaire, pointant du doigt une réalité qui en 1980 restait encore difficile à admettre pour beaucoup. Le modèle vendu veut que lorsque l’on est marié ce soit pour la vie, même si ça ne fonctionne plus. Or une famille ce n’est pas forcément un papa, une maman et un enfant. La conception américaine de « famille » représente avant tout une communauté créée. Ainsi, Jack Torrance renie sa famille naturelle, femme et fils, pour en rejoindre une plus grande, celle de l’hôtel et ses esprits. Une famille au sein de laquelle il pourra assumer ce qu’il désire le plus : boire de l’alcool et s’adonner à la violence.

Jack Nicholson et Danny Lloyd
Pourtant, en façade, il a l’air tellement d’être un père aimant…

Ces pulsions se voient exacerbées lors du final lorsqu’il veut faire la peau à Wendy et Danny. Dès lors, son choix change, et il passe par la destruction de sa famille à bout de souffle, pour pouvoir en intégrer une autre, plus à son image. À trop vouloir rester dans les clous, Wendy paye ainsi les conséquences d’une relation devenue toxique, dont elle est prisonnière. Elle aurait dû fuir cet homme violent, qui un soir de beuverie, sous le coup de la colère, a cassé le bras de Danny. Mais elle est restée, puisque c’est comme ça qu’il faut faire, garder une vitrine parfaite, pour faire croire à la communauté que l’on a réussie, en atteignant une attente sociétale, et qu’on la remplit parfaitement. Même si dans l’intimité c’est un mensonge, et que ça ne fonctionne pas, il faut conserver une façade clean.

Un petit miracle du Cinéma moderne

Chez Kubrick, il n’y a pas d’héroïsme, il n’y a pas de rédemption, et les actes définissent l’être qui les commet. Pour traduire cela, il faut prendre en compte l’interprétation de Jack Nicholson, qui se situe à des années-lumière. Le harcèlement subi par Shelley Duvall entre aussi dans la balance, s’il demeure questionnable à juste titre, il fait malheureusement partie intégrante de la démarche artistique voulue par Kubrick. Et puis, il y a Danny Loyd, l’interprète de Danny, absolument flippant, revoyez-le en train de dire « Redrum, redrum » et osez trouver ça sain… La résultante de tous ces éléments mis bout à bout, offre une œuvre forte, sombre, indémodable, et insurpassable.

Jack Nicholson défonce une porte dans The Shining
« Here’s Johnny ! » – Du culte en barre

« The Shining » ça tient quasiment du miracle tellement tout s’assemble avec justesse, de la production à la réalisation. Cette aventure humaine jouissive, pour Nicholson, et traumatisante pour Duvall, compose un métrage comme un accomplissement supplémentaire pour Kubrick, qui met en scène une œuvre rare dans le genre de l’épouvante. Par la suite recopiée sans vergogne, mais sans la même aura, son influence demeure visible quarante ans après. Le métrage tient presque de l’accident heureux, où tout est entré dans une osmose parfaite, donnant corps à la vision d’un réalisateur, au détriment de celle d’un écrivain.

L’Horreur selon Stanley K.

Unique aventure de Stanley Kubrick dans le domaine de l’Horreur, au vu de sa manière de jouer avec ses comédiens, heureusement qu’il n’en a pas réalisé beaucoup, c’est aussi son antépénultième réalisation. Il ne dirigera par la suite que « Full Metal Jacket » un film de guerre datant de 1987, et « Eyes Wide Shut » en 1999. « The Shining » marque ainsi le début de la fin de carrière d’un cinéaste passé maitre, qui surpassa durant des décennies tous les autres. Ses œuvres restent atypiques et ses prises de risques audacieuses. Son envie féroce de livrer de vraies expériences de Cinéma, dans le sens original de septième art, c’est-à-dire du rêve, du voyage, de l’onirisme demeure des exemples.

Danny Lloyd dans The Shining
Le truc avec les plans millimétrés dans les films d’Horreur, c’est que c’est terrifiant…

Ces notions parcourent toute son œuvre, de ses premiers polars dans les années 1950, à son ultime réalisation en 1999. Dans sa version cinéma, « The Shining » n’est plus une propriété intellectuelle de Stephen King. Elle a été totalement phagocytée par le génie créateur d’un cinéaste iconoclaste et atypique dans le paysage hollywoodien, qui proposa sans cesse une vision cinématographique précise : la sienne. En dehors des modes, des attentes et des habitudes de spectateurs, il s’avère important de conserver le souvenir d’un auteur issu d’une race disparue.

Un chef d’œuvre indémodable8

 « The Shining » demeure un objet d’importance, qui accuse parfaitement le coup de ses 40 ans, et n’a pas vieilli. C’est là l’apanage des œuvres universelles, qui durent dans le temps de par leur virtuosité. Inégalée, peut-être même inégalable, tellement le film appartient à une époque, où le savoir-faire différait totalement, il est de plus marqué par l’empreinte indélébile d’un cinéaste indissociable de l’objet finit. L’influence de « The Shining » est telle, qu’il trône encore aujourd’hui au-dessus des autres productions du genre. Même si sa suite, « Doctor Sleep » de Mike Flanagan, en 2019, se présente comme un solide prétendant, le film de Kubrick à quarante ans d’avance, ce qui peut être parfois un avantage.

Pour en Savoir Plus

The Shining sur IMDB

The Shining sur Rotten Tomatoes

Bande Annonce

Bande Annonce de The Shining (si c’était une comédie)

Forgé par le gore et l'horreur déviante, amateur de Slasher depuis sa plus tendre enfance, Stork est toujours là où on l'attend : devant un film, muni de sa plume et prêt à suriner le moindre métrage...

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